Si du ciel ne restait qu'une seule pierre.
Le 26 avril 1803, des milliers de pierres
s’abattent sur la commune de l’Aigle,
en Basse-Normandie. L’Institut charge
un jeune physicien d’enquêter sur
ce phénomène qui intrigue les savants.
Jean-Baptiste Biot arrive à l’Aigle dans
la soirée du 30 juin. Pendant six jours
il arpente le bocage en quête des pierres
tombées du ciel et interroge de nombreux
témoins de la chute.
De retour à Paris, il rédige un rapport
circonstancié dont la conclusion lapidaire,
«il est tombé des pierres à l’Aigle»,
fait entrer les météorites dans
le champ de la science.
À l’automne 2017, Julien Magre
et Matthieu Gounelle se sont rendus
à l’Aigle munis de la carte dressée
par Biot il y a plus de deux siècles.
En marchant, ils ont élaboré ce livre
sur les pierres, le ciel et l’absence.
Matthieu Gounelle,
automne 2017.
texte de Matthieu Gounelle.
76 pages.
32 photographies couleurs.
Impression numérique (Atelier OOBLIK).
100 exemplaires.
Filigranes éditions.
2017.